mercredi 2 janvier 2013

Les enfants s'ennuient le dimanche







Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime à chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi


Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m'est arrivé
Oui j'ai aimé quelqu'un
Oui quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer.


Jacques Prévert






      Ohh ohh ohh ...Douce folie, te revoilà.
Non, je ne crois pas.
Je reste dans mes pas. Bien tracés, loin des tiens.
Un échec. Semi, dirons-nous. Pour mieux nous voiler la face.

Il en est fatigué de tous ces pas dans le vide, pour aucune finalité, soyons clair. Il continue sa vie minable qui ne le mène pas plus loin que hier. Encore et toujours. Et pourquoi ? Survivre, plutôt que vivre. C'est l'ère du temps. Oui. Mais pas que. Il lui manquera toujours (ohh non !) cette forme. Energie ? Flux ? Otra ... No sé.

Mais ... mais ...
Il continue ses libations. Propres, hein ?!
Faudrait pas commencer par.

Ceux-là même qui les mènent dans d'autres lits, à la recherche d'autres seins, qui se surprend à croquer, dévorer, délicer. Raah douce folie.
Qui ne mène à quoi. Dévoiler, caresser, s'effondrer, dans un râle. Il aime, aime, aime, mais pas. Juste l'instant, un instant.

Laisse moi t'aimer juste le présent, pas plus tard qu'avant,
Laisse moi encore dévorer, à ne plus savoir qu'en faire,
Prendre dans ma bouche un autre morceau
Qui me fait saliver,
Nul part d'autre, quel sottise,
Un esprit qui vagabonde,
Surement pas,
Il aime ça, et s'en donne à coeur joie,
Pas plus loin que le lit,
Ne déborde pas autre part,
Reste là, encore un peu, les heures peuvent défiler
Laisse nous profiter
Mange ma main, mes pieds
Je ne saurais tarder, Sans plus rappeler,
Dans ta peau, être sourd,
Ne se remettre debout,
Jamais,
Il fait jour,
Reste là, aime moi, le temps d'une danse.
A mille temps ?
Laisse le partir, revenir, pas très loin, il se retient.



"Let's pack our bags
and lie on the easy stream
feel the water on our backs
where we can carry on dreamin'
where we can finally
be where we'd like to be
Darlin', just you and me"





1 commentaire:

Layla a dit…

Salut !

J'ai vu ton commentaire sur mon blog, et je me suis instantanément demandé qui tu étais. Vu que tu habites à Bordeaux aussi, j'imagine qu'on se connaît déjà (?), mais peut être pas au final.
Enfin bref, ma curiosité espère que tu répondras à ce message.

En tout cas j'aime bien ton blog aussi. Et encore merci de parcourir le mien bien que je m'en occupe en dilettante.

A plus !