État stable. Stationnaire.
Le mélancoeur ne sais toujours pas ce qu'il fait là, il a mal. Depuis longtemps. Il ne sait.
Quand ?
Pourquoi ?
Il aimerait toutes les aimer avec autant de passion et d'énergie.
Mais elles refusent son corps, son cœur.
Errance. Dans les tréfonds. Il nage dans la boue, se tue, dès qu'il le peut.
Et un peu plus chaque jour.
Supplice du lever.
Le recommencement. Se forcer à revivre un jour de plus dans la peau d'un être abjecte.
Pas né dans la bonne enveloppe.
Le mélancoeur, ne bouge plus, s'emplit un peu plus de larmes chaque heure, et continue, continue ...
Se tue, encore un peu plus et un peu mieux chaque fois.
Prisonnier d'une vie qui n'est pas la sienne, entouré d'inconnu, dans un monde étranger, le mélancoeur ne sait dans quelle direction aimer.
Il suit le chemins qu'on ne le laisse pas emprunter, et se perd à force de prendre la main des créatures.
Sa vie n'est pas la sienne.
Le mélancoeur est spectateur de la vie.
Le mélancoeur est spectateur de la vie.